lunes, 2 de diciembre de 2013

Une bougie s'éteint

Une bougie s'éteint dans mon chandelier de la vie.
C'était la plus brillante, la plus scintillante, la plus dorée
De toutes les bougies.

Hélas, elle ne pouvait pas durer...

Je l'ai trop touchée, trop secouée, trop crachée pour qu'elle brille d'avantage...
Et maintenant, par mon coeur égoïste, et mes actions froides,
Je la perds, tout doucement, tout doucement...

Je pense à un moyen pour la sauver...
On dit qu'une preuve de sincérité et d'empathie
Sont suffisants pour rallumer une flamme mourante.

Je me rends compte, en horreur, que la seule chose que je puisse faire,
Pour la savoir brillante et éternelle... c'est de la laisser en dehors
De mon chandelier de la vie. De la laisser choisir son propre chandelier.

Loin, très loin du mien.

Et le temps que j'ai pris pour y prendre conscience,
C'est le temps suffisant pour qu'elle s'éteigne pour de bon:
Elle a été soufflée par le vent de l'indifférence.

Les contes d'espoir

Je n'ai jamais aimé ce nom vulgaire que l'on donne à ces trésors... 'Contes de fées'. C'est ringard. Réducteur.

Je me rappelle d'avoir longtemps cherché à trouver un meilleur nom pour ces histoires, en vain. Et ce n'est qu'aujourd'hui que je pense avoir une idée d'un nom qui leur conviendrait...

Et c'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles ces récits ont tellement de valeur... ils parlent de quelque chose de très précieux, que de nos jours, peu de gens sont capables de retrouver, et beaucoup moins, de l'identifier à travers ces récits.

L'espoir.

Dans ces histoires, on parle d'ogres, de sorcières, de malédictions et de peur. Mais, contrairement aux mythes grecs ou bibliques, il n'y a pas de héros surnaturels, aux pouvoirs immenses et aux exploits sur-humains, auxquelles on ne serait jamais capables de s'identifier.

Ces histoires nous parlent de simples enfants. De personnages humains. Qui ne peuvent compter qu'en leur humanité pour retrouver le chemin de retour.

C'est la ruse, le courage et l'amour qui triomphent.


lunes, 18 de noviembre de 2013

C'est le moment...

C'est le moment.

Le moment de savoir qui je suis. Le moment de savoir ce dont je suis capable.

Je veux galoper une chevauchée démoniaque. Tans pis pour le bien, tans pis pour le mal. Je vise plus loin.

Les nuages grondent. Je leur répond avec un regard féroce. La mer hurle. Je lui offre un sourire macabre. Le vent s'agite. Mille fantômes pleurent des longs sanglots tout autour.

Je regarde vers l'avant. Plus jamais vers l'arrière. Et comme le soleil levant, je me lève. Je renais.

sábado, 16 de noviembre de 2013

La quenouille

Elle tourne, tourne... le fil passe, la vie continue. Le fuseau est pointu, brillant, tel un éclair.

Elle s'arrete. Le vent n'est plus lá. Le feu s'est éteint.

Il y a un vide, un vide étrange. Ni vivant, ni mort. A la moitié, entre les deux. Et les ronces s'étalent le long des couloirs. Et dehors, le monde continue à tourner. Et le silence règne sur les pierres endormies.

On ne peut que sentir. Sentir les restes de ce qui avant était là. Sentir le vide. Sentir les grandes cérémonies, les grands bals, les grands repas. Sentir la gloire qui s'éteint lentement.

Sentir la force d'une ancienne civilisation fondre lentement sur les visages endormis.

lunes, 11 de noviembre de 2013

Une personne vous manque et tout le monde a disparu

Je me souviens de temps passés... où tout était joie et bonté. Où la vie était douce et glissante, et où l'innocence et la naiveté de mes actions avaient un pouvoir. Je brillais. Je volais. Je volais loin, très loin, au dessus d'une cité endormie. Et je voyais briller les gens en dessous de moi. Je voyais la lune caresser leur pouvoir, qu'il ne connaissaient pas. Je leur souriais, et ils se découvraient. Et ils venaient à leur tour se joindre à moi.

Je venais de grandir et de m'ouvrir à un univers étoilé, infini de possibilités. Je venais de triompher sur l'océan et les montagnes. Je me tenais, glorieux, sur le monde, mes mains baignées en lumière dorée, et mon rire bougeant les portes du paradis. Pour la première fois, j'étais libre...

Mais, du jour au lendemain, ces moments se sont transformés en souvenirs. La joie ne compte que lorsqu'elle est partagée.

Mon ami, tu m'as tant appris... tu m'as tant inspiré... j'ai fait de mon mieux pour ne pas déborder... je m'étais dit que cette fois-ci, je ferais les choses correctement. Mais mon innocence m'a trahit. Et comme un souffle nocturne, j'ai tout envoyé en l'air.

Tu dis que c'est bon......... alors pourquoi ne me parles-tu plus?
Tu dis qu'on peut être amis....... alors pourquoi me fuis-tu ainsi?
Tu dis qu'il n'y a pas de problèmes..... alors pourquoi on n'échange plus?

Je m'approche, et tu t'éloignes.... je m'éloigne et tu te rapproches... et quand je reviens, tu disparais à nouveau...

Tu me donnes des conseils, mais tu refuses les miens... J'essaie de te dire: je suis là pour toi.
Mais tu comprends que tu es là pour moi.

Tu dis que ca dépend de moi. Mais comment espères-tu que je puisse faire quoi que ce soit, si tu cours chaque fois?

Et comme une ombre solitaire,  je marche. Tout le monde a disparu. Ils espèrent me voir sourire, et pris d'ennui et d'indifférence, ils partent. Ils disent 'laisse tomber'... mais je ne veux pas.

Avant on était amis... et maintenant, on est comme des inconnus. Tu me manques beaucoup. Si jamais je te manque, je suis là... j'attends.

Il est assez douloureux de voir, comment les autres ont droit de te donner les memes cadeaux que je voudrais t'offrir.


Il était une fois...

Et voilà.

Je suis ici... devant l'écran brillant de mon ordinateur, rêvant d'un autre monde... d'une autre vie... d'une nouvelle ombre sur laquelle me reposer lors des soirées tourmentées de cauchemars... de cités grises... d'écoles bétonnées... d'amitiés rêvées... et de contes enfermés.  

J'ai décidé d'écrire. D'écrire sur le monde de l'autre coté du miroir. De l'autre coté de nos rêves... tout en bas du terrier du lapin blanc.

J'ai longtemps souhaité de partager mon histoire... et de la vivre intensément, avec mystère et passion, tel le conte le plus macabre des frères Grimm ou de Perrault...

Alors écoutez. Ecoutez la neige qui tombe du ciel d'hiver, recouvrant tout le royaume du blanc le plus parfait, et dévorant les murs de l'ancien palais. Ces ruines s'enflamment d'histoires et de mémoires longtemps oubliées.

Approchez... l'histoire commence.

IL ETAIT UNE FOIS...